a)- Objectifs pédagogiques

• Montrer l’importance de l’étude de la parenté en anthropologie sociale non seulement  dans l’évolution de la discipline  mais également au regard du questionnement anthropologique.
• Accompagner l’étudiant dans  sa capacité de définir et de développer de façon autonome une problématique de recherche et une méthodologie d’investigation  sur toutes les questions relatives à la parenté (inceste, alliance matrimoniale,  famille, parenté à plaisanterie, médiation, parenté sociale, …).  

b)- Capacités visées

• Capacité de description des différents modèles de parenté à Madagascar et  d’analyse critique des systèmes d’organisation  familiale et sociale liés à la parenté, tant réelle que symbolique.
• Capacité de mener une étude monographique autour de la question de la parenté (au sens large du terme), en relation à une problématique de développement socio-économique d’une communauté villageoise, à une problématique de médiation sociale et d’interface au sein des ONG  et des groupements d’association  opérant à Madagascar.
• Capacité d’analyse, de synthèse et de discussion des résultats en vue d’une meilleure connaissance  de la quotidienneté des Malgaches et des pratiques culturelles dans les différentes régions de Madagascar.

a)- Objectifs pédagogiques

• Montrer l’émergence et les enjeux de la problématique du politique en anthropologie sociale dans les différents questionnements auxquels est actuellement confrontée la discipline.
• Accompagner l’étudiant dans sa capacité de définir et de développer de façon autonome une problématique de recherche et une méthodologie d’investigation sur toutes les questions relatives à l’Anthropologie politique ( symboles du pouvoir, instrumentalisation du pouvoir, alliance politique, pouvoir de vie et pouvoir de mort, conflits et médiation politiques, …).

b)- Capacités visées

• Capacité de décryptage, à la lumière des outils anthropologiques, des jeux et enjeux du pouvoir ainsi que de l’exercice du pouvoir, tant réels que symboliques, dans un espace social donné.
• Capacité de mener une étude monographique autour de la question du pouvoir et des dérives de l’exercice du pouvoir (au sens large du terme) au sein d’une communauté villageoise, d’un corps de métier ou encore d’une mouvance politique à Madagascar.
• Capacité d’analyse, de synthèse et de discussion des résultats en vue d’une meilleure connaissance de la quotidienneté des Malgaches et des pratiques du politique à Madagascar.

a)- Objectifs pédagogiques

• Cerner les dimensions religieuses de l’homme au travers de ses représentations du sacré, de ses gestes et paroles au quotidien et ce, dans une démarche anthropologique de recherche de significations et de sens.
• Accompagner l’étudiant dans sa capacité de définir et de développer de façon autonome une problématique de recherche et une méthodologie d’investigation sur toutes les questions relatives à l’Anthropologie religieuse (le tabou, le mythe, le rite, la transe, le totem, l’au-delà, l’ancestralité, œcuménisme,…).

b)- Capacités visées

• Capacité de décryptage, à la lumière des outils anthropologiques, de l’impact du sacré et des phénomènes religieux dans la vie au quotidien, tant individuel que collectif, dans un espace social précis et à une période donnée.
• Capacité de mener une étude monographique autour de la question des représentations et des pratiques religieuses à Madagascar (au sens large de ces deux termes) au sein d’une communauté villageoise, d’un quartier résidentiel, d’une congrégation religieuse, d’un groupe d’immigrants, ….
• Capacité d’analyse des comportements au quotidien, tant individuels que collectifs, en rapport avec les croyances et pratiques religieuses en un lieu et un temps donnés, comme l’instrumentalisation de la religion par les politiques ou encore les dérives sectaires.

a)- Objectifs pédagogiques

• Savoir s’investir à fond dans un questionnement anthropologique au travers du vécu quotidien et des pratiques sociales à Madagascar, dans une démarche d’ouverture aux autres disciplines des sciences humaines et sociales (Histoire, Géographie, Linguistique, Psychologie, Economie, Droit,…).
• Savoir problématiser son sujet dans une approche méthodologique qui est propre à l’anthropologie sociale avec un plan de rédaction cohérent et rigoureux en vue d’une réelle lisibilité de l’ensemble du Mémoire.
• Savoir exposer clairement par écrit ses idées et conduire une analyse dans un argumentaire judicieusement conçu, tout en faisant preuve de distanciation et d’ouverture d’esprit.

b)- Capacités visées

• Capacité de synthèse et de prospective sur un questionnement anthropologique précis.
• Capacité d’élaborer en un temps imparti un document scientifique dans un style rédactionnel fluide et limpide avec comme toile de fond, ce souci permanent du sens de l’esthétique dans le travail de l’écriture.
• Capacité d’exposer objectivement ses idées et de les défendre oralement, en faisant preuve de courtoisie et du sens de l’écoute.

Il s’agit de mener un travail de recherche, sous la direction d’un directeur, sur une thématique d’anthropologie sociale. L’étudiant doit y montrer, dans un document de 150 à 200 pages dactylographiées aux normes académiques, sa capacité de définir et de développer de façon autonome, par-delà cet accompagnement scientifique, une problématique de recherche faisant appel au terrain et à une méthodologie appropriée.

Le Mémoire de Master d’Anthropologie du quotidien et des pratiques culturelles fera l’objet d’une soutenance publique. Cette soutenance n’aura lieu que sous réserve d’admission aux différents modules d’enseignement des Semestres 7, 8 et 9 qui totalisent 80 Credits ECTS sur les 120 Crédits ECTS de l’ensemble du parcours de formation du Master I et du Master II.